En hiver 2020, mon mari, Michaël, 42 ans, apparemment en bonne santé jusqu’à ce jour, a commencé à présenter des douleurs à la poitrine ainsi qu’une importante diminution de son endurance et de ses capacités cardiovasculaires. Lui, habituellement loin devant moi lors de nos randonnées de ski de fond et de vélo, était maintenant loin derrière, à bout de souffle et découragé de voir sa famille l’attendre à tout moment.
À cette époque, il était plutôt sédentaire, travaillant devant un ordinateur de longues heures et faisant à peine deux heures d’activité physique d’intensité légère à modérée par semaine. Il était végétarien depuis plus de 13 ans, voire végétalien la majorité du temps, ne consommait ni alcool ni caféine depuis autant de temps et son indice de masse corporelle était à 25, ce qui signifie qu’il avait à peine 4,5 kg en trop. Et le dessert ? Comme c’est bon ! Il se disait qu’il pouvait en diminuer la fréquence, mais la motivation n’était pas toujours au rendez-vous.
Les antécédents familiaux n’étaient pas non plus en sa faveur. Son père et son frère ont tous deux subi un ICT (ischémie cérébrale transitoire), c’est-à-dire la paralysie temporaire d’une partie du corps, proche parent de l’AVC, au début de la quarantaine. Alors, évidemment, vous imaginez la suite: consultations médicales, tests sanguins, attente pour passer des examens, le tout en temps de pandémie, donc les choses avançaient encore moins rapidement … Mais les symptômes étaient évidents et persistants.
Finalement, les analyses sanguines ont révélé un taux de mauvais cholestérol un peu trop élevé, de l’inflammation dans les artères, mais, merci Seigneur, aucun blocage des artères principales, quoique possiblement de l’angine dans les petites artères non visibles, selon le cardiologue. Mais que faire de ce diagnostic ? Eh bien, nous sommes revenus à la base, aux enseignements de notre Seigneur. Nous avons mis de côté les produits raffinés et transformés, nous avons ajouté beaucoup de légumes et de légumineuses à nos repas ainsi que de l’activité physique à notre quotidien, de 90 à 120 minutes par jour: marche rapide et vélo stationnaire. En quelques semaines, les symptômes ont complètement disparu et les analyses sanguines sont redevenues normales. En plus, ses quelques kilos en trop ont disparu et son tour de taille a perdu quelques centimètres.
À travers cette expérience, nous avons réellement pu constater les bienfaits d’un mode de vie sain et actif. De plus, les avantages sur le système immunitaire sont également notables, sans compter les bienfaits sur la santé mentale. Je connais ces principes et j’encourage les gens à les mettre en pratique depuis plusieurs années, mais aujourd’hui, je dois avouer que cette expérience a été plus que convaincante.
La recommandation de la fondation Cœur + AVC pour la pratique de l’activité physique d’intensité modérée à intense est de 150 minutes par semaine. Si vous voulez optimiser votre activité physique, vous pouvez opter pour l’exercice par intervalle. li s’agit de commencer votre exercice à un rythme modéré puis d’alterner le rythme: 30 à 60 secondes d’effort vigoureux en alternance avec 1 à 2 minutes d’effort moyen. Vous verrez votre capacité cardiovasculaire s’améliorer encore plus rapidement et même plus facilement ! C’est presque miraculeux !
Si vous mettez déjà ces principes en application, je vous encourage à continuer, et si vous constatez que vous pourriez faire mieux, n’attendez pas. Ajoutez-les à votre agenda et ne manquez aucun rendez-vous!
« La voie qui paraît droite à un homme peut finalement conduire à la mort.» (Proverbes 16.25, SG21)
De Caroline Laforest, infirmière
Source : Messager, mars-avril 2022, p.26