SEUL, PAS SOLITAIRE
Il n’y a pas de meilleure compagnie que le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Nous sommes faits pour vivre en communauté, et rien ne nous bouleverse autant que d’être isolés des personnes qui apportent couleur, chaleur et espoir dans nos vies.
Le monde est devenu bien trop petit, à notre grand désarroi. Nous nous blottissons contre nos proches et remercions Dieu d’être apparemment en bonne santé. Mais chacun de nous connaît des histoires, qui se rapprochent dangereusement, de maladie, de peur et d’angoisse existentielle.
Soudain, le collègue qui nous agaçait si souvent nous manque ; le parent qui débarquait à l’improviste, sans prévenir ; les échanges amicaux avec nos voisins au marché ou dans la rue. Les images et les sons, le rythme et les habitudes de la vie d’il y a un mois étaient étrangement réconfortants, car nous pouvions les considérer comme allant de soi.
Et le temps… il semble y en avoir trop ; des heures libres, imprévues, incertaines, où les pensées se tournent sans cesse vers des questions : Et si ? Quel en serait le résultat ? Et après ?
« Je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point », dit le Père à Israël (Josué 1,5). « Souvenez-vous, je suis avec vous tous les jours », promit le Fils à ses disciples (Matthieu 28,20). « Vous le connaissez », dit Jésus au sujet de l’Esprit, « car il demeure avec vous, et il sera en vous » (Jean 14,17). L’amour éternel nous soutient encore.
Il n’y a pas de meilleure compagnie que le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Soutenus et guéris, réchauffés et éclairés, nous pouvons surmonter toute crise, tout dilemme, tout virus.
Restez donc dans la grâce.